Né à Lyon en 1869 « Monté » à Paris à 20 ans, pour profiter des chances offertes par l'Exposition de 1889, ce Lyonnais se fait un nom dans la chanson comique en lançant, avec son compère Chavat, les couplets sans excessive ambition de Briquemolle et son camarade ou La Ballade des agents. Dans les cafés-concerts parisiens, le duo fonctionne jusqu'en 1898. Girier aborde alors seul la revu ...
Né à Lyon en 1869 « Monté » à Paris à 20 ans, pour profiter des chances offertes par l'Exposition de 1889, ce Lyonnais se fait un nom dans la chanson comique en lançant, avec son compère Chavat, les couplets sans excessive ambition de Briquemolle et son camarade ou La Ballade des agents. Dans les cafés-concerts parisiens, le duo fonctionne jusqu'en 1898. Girier aborde alors seul la revue et la comédie, avec une préférence pour le vaudeville. Rondeur, il plaît au public. Il est de la création d'Occupe-toi d'Amélie, brille au Moulin-Rouge avec Mistinguett, Fréhel, Max Dearly, un presque inconnu nommé Garbagni qu'il retrouvera plus tard chez Pathé. Enfin il accède au cinéma en 1912. Il va devenir pendant cinq ans un des piliers de la SCAGL, avec des partenaires de prédilection qui sont Paulette Lorsy et Charles Lorrain, le plus souvent sous la houlette de Gambart. Le comique pratiqué par eux procède de situations propres au vaudeville, avec une très timide ouverture à ce qu'on appellera plus tard le burlesque. La notoriété de Girier incite Antoine à lui faire jouer en 1913 à l'Odéon Le Voyage à Dieppe. Après 1917 il désertera les studios de cinéma pour se consacrer seulement au music-hall et à l'opérette, chantant avec succès le rôle de Menelas dans La Belle Hélène en 1919 à la Gaîté-Lyrique avec une jeune partenaire fort pimpante nommée Denise Grey. On le retrouvera en 1923 dans le « Festival des vedettes » offert par Bataclan, avec Raquel Meller qui est en pleine gloire — alors que lui décline.
