Azize Kabouche est un acteur et réalisateur français né le 28 août 1960 à Lyon.
Azize Kabouche naît le 28 août 1960 à Lyon 3e d'une mère algérienne (kabyle): il est le cadet d'une fratrie de cinq enfants (quatre garçons et une fille). Hissé vers le haut par ses aînés au cœur des "U.C." de Bron-Parilly, dans l'univers débilitant d'une cité violente construite à la fin des années ...
Azize Kabouche est un acteur et réalisateur français né le 28 août 1960 à Lyon.
Azize Kabouche naît le 28 août 1960 à Lyon 3e d'une mère algérienne (kabyle): il est le cadet d'une fratrie de cinq enfants (quatre garçons et une fille). Hissé vers le haut par ses aînés au cœur des "U.C." de Bron-Parilly, dans l'univers débilitant d'une cité violente construite à la fin des années 1950, Azize a eu tout loisir d'observer et de prendre des modèles.
Pourtant, jusqu'à la fin de son adolescence, rien ne laissait présager son implication cinématographique dans ce qu'il appelle «la faille intérieure sur les origines de ses deux cultures, kabyle et française», c'est-à-dire la dénonciation de tourments absurdes vécus par «les personnes d'origine maghrébine», selon le terme du rapport ministériel du 6 juin 1991, évoqué à la fin de Au petit bonheur, son premier film en 1992.
Après être passé par le conservatoire de Lyon, Azize Kabouche entre en 1981 à l'ENSATT (la Rue Blanche), dont il sort diplômé en 1983.
Admis la même année au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris, il y reçoit jusqu'en 1986 l’enseignement de Michel Bouquet, Jean-Luc Boutté, Richard Fontana… et Daniel Mesguich (directeur de 2007 à 2013), avec lequel il gardera des liens forts, et qui lui proposera plusieurs fois de participer à ses créations théâtrales fétiches, comme Hamlet en 1986, Marie Tudor en 1991, Le Diable et le Bon Dieu en 2001-2002…
Dès son entrée à la rue Blanche (théâtre de Paris), Azize Kabouche est sollicité pour jouer en Italie dans Le roi se meurt, d'Eugène Ionesco (mise en scène Bernard Ristroph, théâtre 347), ainsi que dans le film de Gilbert Roussel La Caraque, en 1983.
À la suite de la réalisation de son film Le Paradis des Infidèles, il rejoint, en 1995, l'équipe pédagogique de l'École nationale de Chaillot, dans les murs du théâtre national, dirigé alors par Jérôme Savary, qui l'avait employé dans son Cyrano en 1983.
Dans son enseignement, Azize Kabouche n'oublie pas le plaisir qu'il a eu à suivre les conseils de "son" professeur Michel Bouquet, connu pour son exigence, et qui avait ce don d'amener les élèves à se confronter aux difficultés du présent et aux ouvertures sur l'avenir…
Azize développe son travail par la direction de stages intensifs d’interprétation, sur des textes russes et polonais en 2001, ou celui intitulé De Stanislavski à Lee Strasberg, en 2002.
C'est dans cette dynamique qu'il ouvre son cours d'art dramatique, l'Atelier du Chemin, où il enseigne jusqu'en 2007, autour d'auteurs contemporains comme Jean-Pierre Siméon ou Randal Douc.
Après sa solide expérience d'acteur, il aborde la réalisation et la mise en scène en 1992, avec Au petit bonheur (15 min), puis en 1995 Le Paradis des infidèles (28 min), deux courts-métrages dont il a écrit le scénario.
2001 sera l'année des Lettres d’Algérie, sa première œuvre télévisuelle (76 min), diffusée sur Canal+ Horizons et TV5.
En 2006, avec les stagiaires des Ateliers du théâtre national de Chaillot, il réalise Egészségedre (18 min), qui traite de la jeunesse mobilisée sous les drapeaux. ...
Source: Article "Azize Kabouche" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA.