Marie Henri Georges Jean Vaysse dit Jean Peyrière né le 2 octobre 1885 à Vesoul et mort le 7 septembre 1965 à Paris 14e, est un acteur français. Né à Vesoul en 1885,après des études parisiennes au lycée Buffon où il eut Jean Angelo pour condisciple, Jean Peyrière fut admis au Conservatoire, classe de Georges Berr. Fils d'un peintre paysagiste alors réputé, afin d'éviter toute confu ...
Marie Henri Georges Jean Vaysse dit Jean Peyrière né le 2 octobre 1885 à Vesoul et mort le 7 septembre 1965 à Paris 14e, est un acteur français. Né à Vesoul en 1885,après des études parisiennes au lycée Buffon où il eut Jean Angelo pour condisciple, Jean Peyrière fut admis au Conservatoire, classe de Georges Berr. Fils d'un peintre paysagiste alors réputé, afin d'éviter toute confusion il choisit pour sa carrière de comédien - qui démarrait- le pseudonyme de Peyrière. C'est sous la direction d'André Calmettes qu'il débuta au Film d'Art, vrai- semblablement en 1911 dans Pour la patrie au côté d'Henry Krauss. Il fut Buckingham dans Les Trois mousquetaires du même Calmettes. Comme il portait bien le costume d'époque, quel que fût le siècle, Jean Peyrière se trouva pour long- temps chargé de jouer les monarques et les grands seigneurs en perruque poudrée, mais la guerre passée il lui arriva d'évoluer parmi ses contemporains, dans des drames sociaux comme Travail de Pouctal ou même, plus rarement, des comédies comme Midinettes et Serpentin janissaire. Simultanément Jean Peyrière travaillait au théâtre, avec des fortunes diverses (dans Rideau à neuf heures, Louis Verneuil raconte qu'en 1920 Sarah Bernhardt ne voulut pas de lui dans Daniel, l'ayant trouvé détestable en répétition). deux ans plus tard un exceptionnel double rôle dans Le Juif errant: au cours du prologue, le Christ en sa Passion - et Jean Peyrière sut échapper au ridicule: dans la suite du cinéroman le noble et volontaire Marius de Rennepont, une composition non moins impressionnante, Après que Jean Peyrière eut interprété en 1929 La Tentation, drame mondain de Leprince et Barberis, le cinéma cessa d'être muet. Avec son expérience du théâtre, Jean Peyrière aurait pu trouver à s'employer dans des productions parfois bavardes, mais on ne retrouve sa trace que dans un seul film parlant, en 1937: Monsieur Breloque a disparu de Robert Péguy.
