Philippe Castelli est un acteur français, né le 8 juin 1925 à Chaville et mort le 16 avril 2006 à Paris 15e.
Durant l'ensemble de sa carrière, il tourne exclusivement des rôles de second plan voire de «troisième couteau» dans 86 films après avoir fait beaucoup de figuration. Il apparaît de même au théâtre et dans des séries et téléfilms. Son physique longiligne, sa démarche fleg ...
Philippe Castelli est un acteur français, né le 8 juin 1925 à Chaville et mort le 16 avril 2006 à Paris 15e.
Durant l'ensemble de sa carrière, il tourne exclusivement des rôles de second plan voire de «troisième couteau» dans 86 films après avoir fait beaucoup de figuration. Il apparaît de même au théâtre et dans des séries et téléfilms. Son physique longiligne, sa démarche flegmatique et son accent parigot mais empreint d'une certaine préciosité, lui valent de nombreux rôles de garçon de café, de maître d'hôtel, de portier et de valet de chambre.
Parmi les films où sa présence est notablement marquante, on peut citer Le Caporal épinglé de Jean Renoir, Landru de Claude Chabrol, plusieurs longs-métrages de Georges Lautner comme Les Barbouzes, Les Tontons flingueurs, Les Seins de glace, Quelques messieurs trop tranquilles, Les Bons vivants, Flic ou voyou, Laisse aller... c'est une valse! et Le Guignolo. Seul le film Ça va pas être triste réalisé par Pierre Sisser, lui octroie un rôle assez important.
Au milieu des années 1970 et jusqu'au début des années 2000, il rejoint régulièrement la troupe radiophonique de l'émission Les Grosses Têtes sur RTL, produite et animée par Philippe Bouvard.
Après une enfance sage et quelques études en région parisienne, Philippe Castelli se met à la recherche de rôles et de prestations artistiques. Il court les cachets et la figuration durant les années 1950. Au tout début de la décennie 1960, il rejoint les candidats débutants de l'émission de télévision Le Petit Conservatoire de la chanson, produite et animée par Mireille, sur la première chaîne de la RTF. L'énergique directrice de ce petit conservatoire le conforte dans une carrière comique. On le voit ainsi revenir régulièrement sur le petit écran entre 1960 et 1971, interprétant des chansons humoristiques ou des saynètes musicales où son physique, ses mimiques, son phrasé et ses gestes amusent le public et les téléspectateurs. Il est à noter que ces chansons ou ces saynètes, musicales ou pas d'ailleurs, sont de sa composition tout comme de beaux poèmes qui, pour ces derniers, ne sont pas tous spécifiquement dans un registre comique et sont même d'une certaine qualité. Le fait que dans le privé, cet homme a toujours parcouru les musées et lu énormément les poètes n'est certainement pas étranger à cela. Cette voie n'a malheureusement pas été assez exploitée par le "système".
L'année 1960 marque ses débuts au cinéma, en pleine période de la Nouvelle vague, avec Les Bonnes Femmes puis l'année suivante, Les Godelureaux, deux films réalisés par Claude Chabrol. En 1962, aux côtés de jeunes acteurs débutants comme Jean-Pierre Cassel, Claude Brasseur, Claude Rich, Jean Carmet, Jacques Jouanneau ou encore Guy Bedos, il participe à la distribution du film Le Caporal épinglé de Jean Renoir. En complément de ses apparitions aux théâtres parisiens, dans les années 1960, la télévision publique française ORTF lui permet d'interpréter quelques rôles pour le rendez-vous Au théâtre ce soir, dans quelques séries et téléfilms ainsi que de participer à diverses émissions de variétés et des divertissements, comme durant les années 1970 et 1980, Les Jeux de 20 heures sur France 3 ou encore L'Académie des neuf, sur Antenne 2. ...
Source: Article "Philippe Castelli" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA.