Très tôt ce Nordiste fit ses débuts sur scène dans sa Lille natale, joua à Bruxelles au Théâtre Royal du Parc, à Paris à l'Ambigu et au Vaudeville, distribué dans des rôles de jeune premier qui le faisaient évoluer du mélodrame à la comédie. C'est Léonce Perret qui attira pour la première fois Pierre Delmonde au cinéma en 1909 avec un rôle modeste dans son Mystère du Château d ...
Très tôt ce Nordiste fit ses débuts sur scène dans sa Lille natale, joua à Bruxelles au Théâtre Royal du Parc, à Paris à l'Ambigu et au Vaudeville, distribué dans des rôles de jeune premier qui le faisaient évoluer du mélodrame à la comédie. C'est Léonce Perret qui attira pour la première fois Pierre Delmonde au cinéma en 1909 avec un rôle modeste dans son Mystère du Château des Roches Noires. De nombreuses comédies Gaumont lui réservèrent une petite place sans que son nom fût cité. Il apparut chez Pathé dans deux ouvrages signés Camille de Morlhon et deux films de Monca, puis passa chez Éclair où il devint un acteur à tout faire indispensable pendant des années, vive silhouette aux prises avec la panthère de Capitaine Corcoran aussi bien que mêlé aux péripéties du Fils de la nuit et de Protéa IV sous la direction de Bourgeois. Après le premier conflit mondial, Pierre Delmonde, qui était taillé pour jouer les héros robustes et rassurants, doté d'un physique à la Léon Marhot, accéda au premier plan, notamment dans Le Château des fantômes où sa sobriété fit passer un personnage plutôt invraisemblable, et dans L'Enfant-Roi où il joua l'efficace Baker. Ayant recouru à ses talents de comédien dans Les Opprimés en 1922, Henry Roussell fit de Pierre Delmonde son régisseur et son assistant metteur en scène, tout en continuant à lui faire jouer certains rôles. Après une dernière apparition dans La Merveilleuse journée que René Barberis tourna à là fin du muet, Pierre Delmonde se retrouva régisseur de Perret pour Quand nous étions deux (1929). Il ne put s'adapter au parlant et disparut.
