Suzanne Marie Germaine Marchand dite Suzy Pierson, née à Paris 2e le 11 octobre 1902 et morte à Antibes le 26 octobre 1996, est une actrice française. Au lendemain de la Grande Guerre, Suzy Pierson débuta très jeune sur les scènes parisiennes (Scala Perchoir, Variétés Palais-Royal, Bouffes) dans des rôles d'ingénue ou de midinette. D'emblée, pour ses débuts à l'écran en 1920, elle ...
Suzanne Marie Germaine Marchand dite Suzy Pierson, née à Paris 2e le 11 octobre 1902 et morte à Antibes le 26 octobre 1996, est une actrice française. Au lendemain de la Grande Guerre, Suzy Pierson débuta très jeune sur les scènes parisiennes (Scala Perchoir, Variétés Palais-Royal, Bouffes) dans des rôles d'ingénue ou de midinette. D'emblée, pour ses débuts à l'écran en 1920, elle fut la vedette d'un film à épisodes de Louis Paglieri: L'Hirondelle d'acier, avant de partager avec Jean Dax la tête d'affiche de Son crime, mélodrame médical d'Albert Dieudonné. Vite médiatisée, Suzy Pierson se vit consacrer la couverture de La Cinématographie français (4 mars 1922).Suivit une courte éclipse puis un concours de beauté organisé par Le Journal lui valut d'être engagée par J. Parke Read pour tourner avec l'actrice américaine Betty Blythe un film intitulé The Recoil. Après Le Calvaire de Dona Pia, où elle n'avait qu'un rôle secondaire, Suzy Pierson approcha du sommet de sa trajectoire. L'année 1927 lui fut particulièrement favorable puisqu'elle joua à la fois l'entraîneuse de qui s'éprend Prosper (Nicolas Rimsky) dans Minuit Place Pigalle (film où était également à l'affiche Fernand Fabre, alors l'homme de sa vie), dans La Cousine Bette l'affriolante danseuse Josépha, dans La Glace à trois faces une femme sculpteur excentrique et envahissante, dans Six et demi onze surtout, du même Epstein, très convaincante sans outrances, l'héroïne à double visage. Après La Femme du voisin de Baroncelli, le dernier rôle muet qu'interpréta Suzy Pierson apparut dans Napoléon à Sainte-Hélène de Lupu Pick, tourné à Épinay et en Allemagne en 1929,avec Werner Krauss. Le cinéma parlant lui réserva ensuite une vingtaine de personnages dans des comédies sans grand éclat comme M. Breloque disparu (R. Péguy 1937), plus tard Béatrice devant le désir (J. de Marguenat 1943). Un ultime petit rôle échut à Suzy Pierson auprès de Marcel Cerdan dans Homme aux mains d'argile de Léon Mathot en 1949. Encore décorative, elle posait parfois pour des photos publicitaires éventuellement en tenue légère. Sa carrière était pourtant plus qu'un souvenir.
